Midi à 13 h

Depuis les années 1980, plusieurs rapports soulignent des difficultés persistantes dans les services de protection de la jeunesse (PJ), similaires à celles relevées par la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse (CSDEPJ). Parmi ces enjeux : la détresse des professionnel·les, la surcharge de travail, la pénurie de personnel, le risque d’épuisement ainsi que le manque de formation, de soutien et d’accompagnement.

Malgré la reconnaissance historique de ces difficultés, aucun outil validé ne permettait jusqu’ici de mesurer et de comparer les conditions de pratique dans le temps. Pour combler ce manque, notre équipe a traduit, adapté et validé le Safety Attitude Questionnaire – Français – Protection de la jeunesse (SAQ-Fr-PJ). En 2024-25, plus de 900 professionnel·les de la PJ partout au Québec ont répondu au questionnaire.

Cette conférence présente pour la première fois les résultats provinciaux obtenus avec le SAQ-Fr-PJ. Ce questionnaire validé offre des repères cliniques et scientifiques sur la culture de sécurité dans les services de protection de la jeunesse au Québec.

Conférencière | Mme Marie-Joëlle Robichaud, chercheure. Professeure régulière et directrice des programmes en travail social au département de psychoéducation et travail social à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Chercheure régulière à l’Institut universitaire Jeunes en difficulté (IUJD) et chercheure-collaboratrice au Centre de recherche universitaire sur les jeunes et les familles (CRUJeF).  

Animée par Mme Katherine Tarasco, agente de planification, de programmation et de programme (APPR) de la Direction de la protection de la jeunesse.

Midi à 13 h

Les personnes en situation de vulnérabilité font face à d’importantes inégalités de santé. Les infirmières praticiennes spécialisées en soins de première ligne (IPSPL) ont un rôle unique pour améliorer leur accès et leur qualité de soins grâce à une approche holistique et centrée sur le patient.

Cette recherche, réalisée dans deux cliniques accueillant des réfugiés et demandeurs d’asile, a exploré les perceptions des patients, des équipes cliniques et des décideurs concernant la valeur ajoutée des IPSPL. Les résultats montrent que leur contribution s'exprime à différents niveaux : patients, équipes et système de santé.

Un cadre conceptuel a été développé, illustrant comment les différentes facettes de la valeur ajoutée des IPSPL s’influencent mutuellement dans ce contexte.

Objectifs de la présentation :

• Expliquer le concept de la valeur ajoutée des IPSPL pour les personnes en situation de vulnérabilité.
• Illustrer par des exemples concrets issus de deux contextes cliniques.
• Discuter des implications pour la pratique clinique, la formation et les politiques de santé.

Conférencière | Mme Isabelle Savard, professeure agrégée au département des sciences infirmières de l'Université du Québec en Outaouais (UQO) et chercheuse en début de carrière au Centre Canadien pour la Recherche en Pratique Infirmière Avancée (CCAPNR). Elle a récemment terminé son doctorat en sciences infirmières à l'Université McGill, sous la direction de la professeure Kelley Kilpatrick, portant sur la valeur ajoutée des IPSPL pour les personnes en situation de vulnérabilité.

Midi à 13 h

Depuis 2014, un partenariat entre l’Université du Québec à Trois-Rivières et le Centre Hospitalier de Lanaudière a mené à la création d’un service de podiatrie universitaire de prise en charge du pied neuropathique et d’une clinique interdisciplinaire du pied diabétique.

Cette conférence explorera les principaux facteurs de risque associés aux ulcères plantaires diabétiques. Y seront aussi présentés les trois jalons de la prise en charge de ce type de plaie, soient : l’évaluation vasculaire, le traitement de l’infection et la mise en décharge stricte.

La nature et le fonctionnement du service de podiatrie universitaire et de la clinique interdisciplinaire du pied diabétique seront également présentés.

Conférencier | Dr Sébastien Hains, podiatre. Diplômé du New York College of Podiatric Medicine (1996), il a aussi complété une maîtrise à l’Université du Québec à Montréal (2006) et un Diplôme Universitaire (DU) spécialisé dans la prise en charge du pied diabétique à la faculté de médecine Pierre et Marie Curie de l’Université Sorbonne de Paris (2016). Professeur clinicien au doctorat en médecine podiatrique de l’Université du Québec à Trois-Rivières, il est responsable de la formation en milieu hospitalier et il occupe la direction pédagogique de la clinique universitaire. Depuis 2014, il dirige un service universitaire de prise en charge du pied neuropathique au Centre Hospitalier de Lanaudière.  

Il est également cofondateur de la Clinique interdisciplinaire du Pied Diabétique du Centre Hospitalier de Lanaudière où il travaille en équipe interdisciplinaire et supervise des étudiants de podiatrie ainsi que des résidents en médecine.

Animée par Mme Marie-Pierre Girard, directrice de l'enseignement universitaire et de la recherche (DEUR).

Midi à 13 h

Au cours de cette présentation, il vous sera exposé un bref aperçu de la problématique et du cadre conceptuel choisi, de même que la question et les objectifs de la recherche. Les grandes lignes de la méthodologie seront énumérées, pour laisser place ensuite à la présentation des résultats et de ses conclusions.

À la fin de cette étape, nous proposerons une discussion permettant un échange de questions et de commentaires avec les participants(es). À travers cet exercice, nous souhaitons d’abord soulever la curiosité, tant de la direction et des gestionnaires que des intervenants(es) face à la détresse morale en contexte de travail. Au-delà de la curiosité, nous espérons également générer un réel souci et intérêt à explorer de nouvelles idées et des changements concrets afin de favoriser le sentiment de bien-être au travail et ainsi, diminuer la détresse dite morale.

En bref, nous souhaitons que chaque personne se sente concernée afin que la responsabilité face au bien-être des intervenants(es) soit une responsabilité partagée.

Conférencière | Geneviève Miller, étudiante en fin de parcours à la Maîtrise en travail social, profil mémoire de recherche. Bachelière en sexologie à l’UQAM depuis 2006, elle œuvre dans le domaine de la relation d’aide depuis maintenant 20 ans. Après avoir travaillé près de 9 ans dans le milieu correctionnel auprès d’une ressource au communautaire en réinsertion sociale, elle a intégré le CISSS de Lanaudière en 2014 comme agente de relation humaine (ARH). Depuis, elle a occupé différentes fonctions, dans divers programmes, tels que déficience intellectuelle, troubles du spectre de l'autisme et déficience physique (DI-TSA-DP), jeunes en difficulté (JED), santé mentale adulte (SMA) 1re ligne et Info-Social. Depuis juin 2023, elle occupe un poste en réadaptation au centre de réadaptation en dépendance (CRD) et y accomplit des tâches de coordonnatrice interprofessionnelle (CIP) depuis mai 2025.

Midi à 13 h

Présentation de la phase 3 du projet de recherche en cours au CISSS de Lanaudière. Cette présentation vise à démystifier rapidement les étapes d’un projet de codéveloppement en innovation dans le secteur de la santé, présenter un projet d’innovation déployé dans la région de Lanaudière, en présentant les résultats de l’étape de test sur le terrain auprès des usagers et ouvrir une brève discussion sur l’inclusion des savoir des personnes aînées dans le développement d’innovation les concernant. 

Conférencière | Marie-Michèle Lord, professeure au département d'ergothérapie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et chercheuse régulière au CISSS de Lanaudière et au Centre de recherche et d’expertise en gérontologie sociale (CREGÉS).

Animée par Mme Catherine Simard, conseillère cadre à la mission universitaire et gestionnaire innovation et télésanté de la Direction de l'enseignement universitaire et de la recherche (DEUR).

Midi à 13 h

Depuis 2023, un partenariat a été mis sur pied entre le Centre hospitalier de Lanaudière, la Direction des programmes déficience intellectuelle, trouble du spectre de l'autisme et déficience physique (DDI-TSA-DP) ainsi que la Direction de santé publique (DSPublique), afin d’améliorer l’accès aux soins dentaires pour les personnes ayant une déficience intellectuelle (DI), un trouble du spectre de l’autisme (TSA) ou une déficience physique (DP). Cette clientèle, particulièrement vulnérable aux complications buccodentaires et pour qui l’accès aux soins est souvent difficile, peut vivre de l’inconfort pouvant entraîner des troubles du comportement.

Les conférenciers présenteront les objectifs du projet DENT-L’ACTION, en abordant les enjeux liés à la santé bucco-dentaire chez la clientèle DI-TSA-DP. Il sera aussi question de la mise en place d’une trajectoire de soins optimisée ainsi que des méthodes et outils d’accompagnement visant à soutenir efficacement les usagers tout au long de leur parcours, notamment grâce à l’utilisation de la trousse de désensibilisation.

Conférenciers | Émilie Boisvert, M.Sc., cheffe en réadaptation Adultes-Aînés DI-TSA (MRC de l'Assomption et d'Autray), diplômée en ergothérapie (2012) et gestionnaire en DI-TSA depuis 2020 et Dr Philippe Martin, dentiste généraliste avec une pratique limitée en dentisterie hospitalière, chef du service dentaire du Nord de Lanaudière et chargé d’enseignement clinique de l’Université Laval au Groupe de médecine de famille universitaire (GMF-U) du Nord de Lanaudière.

Animée par Mme Véronique Masse, directrice adjointe des programmes déficience intellectuelle, trouble du spectre de l'autisme et déficience physique (DDI-TSA-DP).